Patrimoine - Monuments/Lieux
1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - N°38 : Le Stade Olympique, à GRENOBLE
- Le 12/02/2017
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Dans un précédent post, je vous faisais revivre la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Grenoble de 1968, puisque nous en fêtions le 49e anniversaire.
Pour le billet découverte de ce dimanche, je reste dans l'esprit olympique : comme je vous ai déjà parlé de l'anneau de vitesse dans un précédent post, aujourd'hui zoom sur le stade olympique, qui a justement accueilli la cérémonie d'ouverture... et n'a d'ailleurs été construit que pour cela !
L'EMPLACEMENT :
Si l'anneau de vitesse ou le palais des glaces furent construits dans le centre-ville, au coeur du Parc Paul Mistral, il fut décidé de construire le Stade Olympique à l'extérieur, afin de faciliter l'accès et le stationnement des 60 000 spectateurs attendus pour la cérémonie d'ouverture. C'est donc au nord de l'ancien aerodrome Jean Mermoz (désaffecté en décembre 1967 et déplacé à Saint Etienne de Saint Geoirs) qu'on le fit construire, tout au bout de l'avenue Marcelin Berthelot.
Voici une carte de 1968, et une autre d'aujourd'hui (merci Google Map!) pour se situer :
Si l'on fait un petit zoom, on se rend compte que cela correspond au début de la Galerie de l'Arlequin aujourd'hui :
En effet, il s'agissait d'une construction éphémère, elle fut détruite dès mars 1969, pour laisser place à partir de 1970 au chantier de la Villeneuve !
L'ARCHITECTURE :
Puisque le stade était destiné à disparaître dès la fin des jeux, son architecture fut bien particulière : comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, le stade fut ainsi réalisé en tubes métalliques, soit 380 kms de tubes assemblés pour obtenir un ensemble en U de 60 000 m2 ouvert sur la ville et sur l'Avenue Marcelin Berthelot (la traditionnelle "voie triomphale"). Il fallut ensuite 1800m3 de bois pour réaliser les plus de 20 000m2 de gradins, qui ont ainsi pu accueillir 60 000 spectateurs !
S'il ne reste plus rien aujourd'hui de la structure de ce stade, en revanche, deux éléments que l'on aperçoit sur la photo ci-dessus ont été conservés : la vasque olympique, aujourd'hui au Parc Paul Mistral (sans son escalier de 96 marches cela dit !), et le mât olympique de 30m de haut, qui était autrefois à l'entrée du stade et qui a été légèrement déplacé au sud de Grand Place/Alpexpo aujourd'hui (au centre du rond point) !
Il y aurait encore beaucoup à dire sur les JO de 1968... peut être l'occasion de rédiger quelques autres billets à ce sujet ! ;-)
Le cinquantenaire approchant, de multiples animations et expositions seront proposées, je vous en reparlerai sur ce blog.
D'ici là, retrouvez les photos originales présentées ici, et plus d'infos sur les JO, sur les sites spécialisés suivants :
- Le site du COLJOG (Conservatoire Observatoire Laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble)
- Le site Grenoble 1968, tenu par Geoffrey AGUIARD
Bonne lecture !
Steve, votre guide de poche !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - N°32 : La Mairie de Tullins
- Le 02/10/2016
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Avis à ceux qui auraient manqué mes visites guidées de la Mairie de Tullins organisées en partenariat avec le Pays d'Art et d'Histoire du Pays Voironnais... ce billet découverte va vous permettre quelques rattrapages ! ;-)
Visiter une mairie peut paraitre assez étrange, mais celle de Tullins est sans doute l'une des plus belles de notre département !
D'extérieur déjà, elle se distingue dans le paysage, au coeur du Parc du Clos des Chartreux, 35 hectares de réserve naturelle juste au dessus de l'hôpital de Tullins.
Mais c'est surtout à l'intérieur qu'elle renferme un décor magnifique, inspiré des villas italiennes. Ce décor, on le doit au grand industriel lyonnais Michel Perret, qui, en 1860/61, acquiert les lieux (à l'origine, une maison plus modeste appartenant aux Chartreux, chassés lors de la Révolution) et les transforme en une confortable maison richement décorée, qui accueille désormais les services de la Mairie de Tullins depuis les années 1970.
Mieux que des mots et des photos, pour (re)découvrir l'histoire de la bâtisse je vous laisse avec Estelle, guide qui m'a précédé en ces lieux, et qui avait réalisé une dizaine de petites vidéos présentant chaque pièce de la maison ou presque, avec les images sous les yeux ce sera comme si vous y étiez ! Belle visite à tous ! :)
Alors, ça vous a plu ?
Personnellement ayant beaucoup apprécié guider dans cette belle demeure, je pense que je l'intégrerai prochainement à mon offre de visites guidées, si la municipalité de Tullins me le permet bien sûr, et par la suite à un parcours plus conséquent autour du patrimoine de Tullins, qui offre bien d'autres richesses, comme certains ont pu le constater lors des rendez-vous patrimoniaux réalisés dans le vieux bourg au cours de la saison 2017...! ;-)
Votre guide de poche, Steve
[MAJ 27/08/2017]
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - N°30 : Le film Grenoble-Alpes, par l'Empreinte Photographique
- Le 31/07/2016
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Pour le billet dominical du jour : une petite vidéo réalisée par L'Empreinte-photographie-drone qui circule un peu partout depuis quelques jours, pour vous faire (re)découvrir la région grenobloise vue du ciel, par différents points de vue, à différents moments de la journée... magnifique !
Bon voyage et bonne soirée ! :)
Grenoble-Alpes from lempreinte Photo Drone on Vimeo.
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - N°29 : Balade en bords de Fure à RIVES
- Le 25/07/2016
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Après le Grand Séchoir à VINAY ou le Musée Archéologique du Lac de Paladru à CHARAVINES, on continue cette série de billet-découverte "idées de sorties estivales", avec cette fois une suggestion de balade en extérieur !
Car oui, l'été on aime bien profiter de la nature, du beau temps... mais parfois il fait un peu chaud pour sortir !
Pas de panique, la balade que je vous propose est en grande partie au bord de l'eau, sous les bois... à la fraîche !
Dans le cadre de ma collaboration avec le Pays d'Art et d'Histoire du Pays Voironnais, je guide depuis 2015 une visite le long de la Fure, à Rives, pour y faire découvrir le patrimoine industriel encore présent. C'est une balade que vous pouvez faire seuls sans guide, avec la carte et l'itinéraire que je vous ai concoctés ci-dessous (et à télécharger en fin de billet) :
Le point de départ (1) se fait au niveau du parking du Stade Levatel, où vous pourrez stationner votre véhicule.
A pieds ensuite, remontez la Rue Aristide Bergès vers le nord (donc après le tennis), sur un peu plus d'une centaine de mètres, pour trouver sur votre droite le début du chemin pour votre balade. Une grande carte vous présente d'ailleurs les lieux :
Après environ 200/250m sur ce chemin, il est temps de le quitter pour en suivre un autre qui part dans le bois du vallon de la Fure, sur votre gauche. Après deux virages en épingle en descendant, vous arriverez à une intersection.
En allant sur la droite, vous pourrez jeter un oeil sur l'étang de la Cressonière, très coloré (2) :
En allant sur la gauche, vous descendez en direction d'un autre étang, celui du Pont du Boeuf, plus banal (3) :
Il porte ce nom car si vous le longez par sa gauche, et que vous continuez plus au nord en remontant la Fure (qui sera elle sur votre droite), vous arriverez au pied du Viaduc du Pont du Boeuf (4), qui supporte la voie ferroviaire reliant Lyon Perrache et Marseille Saint Charles (via Grenoble) depuis 1857. Si vous aimez la photo, vous pouvez vous amuser un peu avec son architecture !
Revenez sur vos pas. Les ruines aperçues en cours de route (5) sont celles d'une ancienne usine de pompage qui alimentait autrefois en eau la gare de Rives.
Suivez la descente de la Fure : au petit ponton, vous apercevrez une prise d'eau sur la droite (6). C'est le départ d'un long canal de plus de 1200m pour alimenter la micro centrale hydro-électrique de la Grande Poype et sa grande chute de 13m, toujours en fonctionnement depuis sa construction à la fin du XIXème siècle.
Vous pouvez rejoindre ce canal un peu plus bas en traversant la Fure grâce à un autre petit ponton, et le longer (7) dans le sens du courant jusqu'à la chute : vous croiserez peut être en chemin, comme moi, les habitantes des lieux, de magnifiques libellules qui profitent ici d'un véritable petit paradis.
En arrivant au bout du canal, vous n'avez pas d'autres choix que de descendre à la micro centrale (8). Vous verrez ainsi l'imposante canalisation d'environ 13 mètres, c'est la chute d'eau qui alimente la centrale ! L'escalier en pierre à côté, lui, est le déversoir où se déverse le trop plein d'eau qui ne peut entrer dans la canalisation.
Ensuite il suffit de suivre le chemin, qui vous conduira à un ensemble de petites maisons, et notamment sur la droite en s'avançant un peu sur la route, à une 2e micro centrale, celle de la Petite Poype (9), dont on entend le bruit de la chute d'eau, non visible cependant (7m). Les bâtiments sont ceux d'une ancienne forge du XVIème siècle, avec l'habitation et le "magasin" qui l'accompagnaient.
En continuant sur cette Route de la Poype, sur environ 300m, vous aurez un beau point de vue sur le site de la Pérollerie :
Il s'agit d'une ancienne papeterie (10), qui a notamment produit du papier pour billets pour la Banque de France. Elle a fonctionné jusque dans les années 1950. C'est aujourd'hui une propriété privée, merci donc de ne pas entrer sur le site pour respecter la tranquilité de ses propriétaires.
Sachez néanmoins que c'est sur ce site que ce trouve le cadran solaire que je vous présentais il y a quelques semaines sur ce blog.
Pour retourner à votre véhicule, revenez sur vos pas sur la Route de la Poype, et empruntez le Chemin du Bois, qui part sur la gauche. Juste avant qu'il sorte du bois (petite barrière), tournez dans le bois à droite pour rester au frais, puis traversez le champ sur votre gauche pour retrouver le stade.
Ne manquez pas la petite table d'orientation (11), pour terminer votre balade sur une lecture de panorama sur la plaine de l'Isère, avec une belle vue sur la clue de Voreppe, entre les massifs de la Chartreuse et du Vercors !
Comptez environ deux heures de promenade et de découverte pour cette balade sur les bords de la Fure !
Pour plus de facilité, je vous ai préparé une version imprimable de cet itinéraire (avec la carte) à TELECHARGER ICI GRATUITEMENT !
Et pour plus de photos (ou les voir en plus grand format), elles sont toutes dans un album dédié sur FACEBOOK ICI !
Mais si vous souhaitez plus d'explications historiques sur les lieux, il faudra me suivre en visite guidée ! ;-)
Bonne balade !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - N°28 : Le 111 - Art en Vrac, à LE PIN
- Le 17/07/2016
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Ce dimanche, un billet-découverte dédié à un lieu que j'ai découvert en préparant mon circuit VTT dans les collines du Lac de Paladru, pour le PAH du Pays Voironnais et en partenariat avec Natura Vélo.
Le circuit s'intéresse à l'architecture en terre, très présente et caractéristique du territoire.
A l'entrée du village de Le Pin, cette belle bâtisse en pisé, traitée comme une maison de ville, avec son petit perron, et son porche d'entrée, est un point d'arrêt que j'avais sélectionné, car c'est aussi, plus surprenant, un lieu d'exposition presque secret : le 111 - Art en Vrac !
Créé il y a quelques années par l'artiste et propriétaire des lieux Maurice Jayet, ce lieu atypique accueille en résidence une demi-douzaine d'artistes, chacun s'appropriant une des pièces de la maison pour présenter son art et ses oeuvres, offrant ainsi une variété artistique détonnante, multipliant les inspirations, les matériaux... petite sélection en images :
Les compositions de Catherine SICOT :
Les photos "aquatiques" de Gérard BESSON :
Les portraits cachés de Catherine SUCHIER GALLE :
Le papier journal, selon Michel-Rémy BEZ :
Le monde coloré de Mauricette KUHN :
Et enfin les "projections" de Maurice JAILLET :
J'espère que ce petit aperçu aura attisé votre curiosité... vous pouvez voir plus de photo (et en grand format) sur ma PAGE FACEBOOK EN CLIQUANT ICI.
Et pour les voir "en vrai", c'est GRATUIT et c'est au 111 Route de Chassigneu à LE PIN, c'est ouvert tous les jeudis de juillet de 18h à 20h, mais aussi à chaque fois que les volets sont ouverts... en effet, c'est que Maurice Jaillet est dans le coin, à l'oeuvre dans son atelier installé au RDC ! ;-)
Une idée de sortie inattendue perdue dans les collines, pour une petite pause artistique entre deux ploufs au Lac de Paladru à quelques minutes de là, ou au cours d'une balade à vélo dans les environs... ! ;-)
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