Idées de sortie - Lieux à visiter
Mes visites guidées 2019 à la Grange Dimière
- Le 25/05/2019
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- Dans IDEES DE SORTIES - MES VISITES GUIDEES ET ANIMATIONS
C'est parti pour une 5e année de collaboration avec la Grange Dimière, en Pays d'Art et d'Histoire du Pays Voironnais.
Et cette année, on innove !
Ce sont deux "nouvelles" visites que je vous propose, une "nocturne", et une "à l'aveugle", pour (re)découvrir autrement l'histoire et l'architecture monumentale de cette ancienne dépendance de la Chartreuse de la Sylve Bénite, inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1987.
Voici le programme, en espérant vous croiser à l'un de ces rendez-vous :
SAMEDI 25 MAI 2019, à 20h30
SAMEDI 15 JUIN 2019, à 20h30
SAMEDI 27 JUILLET 2019, à 20h30
SAMEDI 10 AOÛT 2019, à 20h30
Une sacrée grange
(GRATUIT, 1h30/2h environ)
Une balade à la tombée de la nuit, sur les pas des Chartreux, à la découverte des vestiges de la Chartreuse de la Silve Bénite, mais aussi de la Grange bien sûr, et son exposition du moment, "Entre deux eaux", par Bénédicte Vallet.
DIMANCHE 9 JUIN 2019, à 16h
DIMANCHE 11 AOÛT 2019, à 16h
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2019, à 16h
Visite sensorielle : la Grange les yeux bandés !
( 4.50€ pour + de 26 ans / 2h / Inscription obligatoire au 04-76-55-64-15)
Les yeux bandés, ce sont les autres sens qui s'éveillent pour une (re)découverte inédite de la Grange et de son exposition du moment, "Entre deux eaux", par Bénédicte Vallet.
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Le Domaine de Saint-Jean de Chépy, à TULLINS
- Le 24/03/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Pour le billet-découverte de ce dimanche, coup de projecteur sur le Domaine de Saint-Jean de Chépy, situé dans la plaine de Tullins, en Isère.
J'ai déjà eu l'occasion de vous en parler un peu, via ma page facebook, car j'y ai guidé deux belles visites en 2017 (non sans succès, avec près de 100 personnes pour la 2e !), dans le cadre des "Rendez-vous Patrimoine" en Pays d'Art et d'Histoire du Pays Voironnais que j'assure depuis cinq ans maintenant.
Le domaine ne fera malheureusement pas partie de la programmation du Pays d'Art et d'Histoire cette année, en revanche je suis ravi de vous annoncer que nous mettons en place un partenariat ensemble, et que je pourrai à nouveau vous faire découvrir les lieux lors des prochaines portes ouvertes du domaine le Mercredi 1er Mai prochain, avec 3 visites prévues à 10h15, 14h et 16h !
Comme vous pouvez le voir, une multitude d'animations seront proposées pour les Portes Ouvertes... et tout est GRATUIT ! Alors venez nombreux (re)découvrir le domaine ! :D
Mais au fait, qu'est-ce qu'il y a à voir, au Domaine de Saint Jean de Chépy ?!
Une ancienne maison forte, une mystérieuse voûte céleste, d'anciens canaux industriels, un magnifique écrin de verdure et de biodiversité... et l'art contemporain dans tous ses états !
Voilà comment on pourrait "résumer" le Domaine de Saint Jean de Chépy ! Voyons cela en détails.
Saint-Jean de Chépy : une ancienne maison forte
Dès votre entrée sur le domaine en effet, vous ne pouvez manquer l'imposante bâtisse aux tours rondes et tourelles, tel un petit château-fort miniature, trônant au coeur du parc !
L'inventaire du patrimoine mené sur le territoire du Pays Voironnais ces deux dernières années (qui s'expose actuellement aux Caves de la Chartreuse à Voiron), a permis de remonter jusqu'au XIIIème siècle pour les premières mentions écrites de la "maison de Chépy", sans pour autant certifier qu'il s'agisse du bâti actuel, qui, par ses caractéristiques architecturales, semble plutôt être du XVIIème siècle.
Une voute céleste exceptionnelle, pour un petit Dauphinois à la vie remarquable
Sans doute l'imposante demeure actuelle est-elle le résultat d'une restructuration/reconstruction effectuées par celui qui a commandé et fait réaliser le joyau qu'elle renferme : la voute céleste de Maurice Bressieu (1546-1617)
(Crédit Photo : Domaine de Saint Jean de Chépy)
Maurice Bressieu est un homme qui eut une vie remarquable pour son époque. En effet, né dans la campagne dauphinoise de Tullins au milieu du XVIème siècle, dans une famille certes noble (son père était avocat au Parlement du Dauphiné), qui aurait pu prédire malgré tout qu'il côtoie les "grands" de l'époque, en devenant lecteur royal, puis orateur royal à Rome pour Henri III auprès du Pape Sixte V et intendant de la bibliothèque du Vatican ?!
Il côtoiera également Henri IV, le Pape Clément VIII, le Duc de Nevers... pas mal pour un petit dauphinois, non ?!
On n'a pas retrouvé pour l'instant la moindre représentation de la bouille de ce grand mathématicien et religieux, mais on sait qu'il était "caressé des grands, respecté des petits, et aymé de tous !". Mais loin de prendre la grosse tête, il n'oublia pas ses racines, puisqu'il revint sur ses terres natales tullinoises pour vivre ses vieux jours... et réaménager le domaine familial, et notamment l'exceptionnelle voûte céleste, véritable petit trésor peint au début du XVIIème siècle dans la tour Sud.
(Crédit Photo : Domaine de Saint Jean de Chépy)
Par qui a été peinte cette voute ? Pourquoi ? A-t-elle une signification particulière ? Nul ne le sait... ce qui donne lieu aujourd'hui à de multiples interprétations, et c'est aussi ce qui fait son charme !
Un ancien site industriel
Au fil des différents propriétaires, au delà de la belle demeure, plusieurs ateliers artisanaux se succéderont sur le site (martinet, battoir à chanvre...). La présence de la Fure, toute proche, le permet, et va même inciter le développement, au XIXème siècle, de deux usines d'effilochages, sans compter d'autres sites en amont.
Aujourd'hui, difficile de deviner ce passé industriel, mais les fins observateurs comprendront vite que les canaux qui parcourent et embellissent aujourd'hui le parc sont les derniers vestiges de ces usines : ils furent en effet aménagés pour détourner une partie des eaux de la Fure sur le domaine, pour alimenter les usines... en énergie hydraulique !
D'ailleurs, une turbine est toujours là... pour alimenter de nouveau le site en électricité !
Un écrin de verdure, refuge de biodiversité LPO
L'ancienne maison forte, riche d'histoire vous l'aurez compris, est implantée dans un beau "sanctuaire" naturel au coeur de la plaine de Tullins. En effet, un parc de 10 hectares entoure cette belle demeure, et offre ainsi un véritable refuge aux oiseaux de la région, ou une belle escale aux oiseaux simplement de passage. Ainsi, le domaine fait parti des "refuges de biodiversité LPO" (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
Une petite partie a été aménagée pour accueillir les structures nécessaires à l'activité actuelle du domaine (j'y reviendrai un peu plus loin), mais la plus grande partie du parc reste "à l'état sauvage" ou presque, et tout est fait pour en faire un "refuge de biodiversité", et pas seulement pour les oiseaux !
Un "rucher d'entreprise" a notamment été mis en place.
Le principe ? Des entreprises partenaires financent l'installation d'une ruche, s'engageant ainsi dans une démarche de développement durable à travers la sauvegarde des abeilles... et reçoivent en échange quelques pots de miel, à offrir à leurs employés ou leurs clients. Créé en 2014, le concept a déjà séduit 14 entreprises, permettant donc l'installation de 14 ruches dans le parc (chiffres 2017) !
Mais le Domaine de Saint-Jean de Chépy a aussi installé des petits nichoirs à chauve-souris, un hôtel à insectes... et s'engage aussi, au quotidien, par un fauchage raisonné, un désherbage manuel etc... ainsi que le développement d'un parcours pédagogique pour sensibiliser le public à ce "patrimoine naturel".
Le Chant des Sculptures : l'art contemporain dans tous ses états, au coeur de la nature
Si la voute céleste est sans conteste le joyau "historique" du Domaine, et le parc un bel écrin naturel exceptionnel, le Chant des Sculptures est, quant à lui, sa "galerie d'art contemporain", au coeur même de ce cocon de verdure.
Depuis 2008 en effet, est organisé chaque année un "Symposium de sculptures" par l'Association Art Chépy (créée par les propriétaires lors de la création du Domaine) : tous les étés, durant la première quinzaine d'août, des artistes viennent chacun réaliser une oeuvre d'art sur le Domaine, créant ainsi un parcours artistique dans le parc qui entoure la bâtisse historique : le Chant des Sculptures.
Ainsi, au fil des 11 symposiums déjà réalisés, ce ne sont pas moins d'une soixantaine d'oeuvres qui ont été créées, et qui embellissent désormais le parc en s'intégrant harmonieusement dans ce décor naturel. Vous avez déjà aperçu quelques unes de ces oeuvres sur les photos précédentes (peut être sans vous en rendre compte d'ailleurs !), je vous en glisse quelques autres photos ci-dessous, mais pas les 60 évidemment, il faut garder un peu de mystère... !
Le Domaine Saint-Jean de Chépy aujourd'hui :
Fort de ses 4 salons dans le château (30 à 60m2), mais aussi et surtout des infrastructures créées à proximité, notamment la Grange des Prés, pouvant accueillir 200 (repas assis), 250 (conférence) et même 350 personnes (cocktail), mais aussi un chapiteau (+200 pers en repas assis, ou 300 pers en cocktail), le Domaine Saint Jean de Chépy accueille aujourd'hui chaque année une centaine de séminaires en semaine, et plusieurs dizaines de mariages, baptêmes et autres événéments familiaux les weekends.
Outre ces espaces de réception, le site offre des hébergements (19 chambres dont deux dans la maison historique), une piscine, et une restauration locale... bref, un lieu idéal pour vos événements professionnels ou familiaux !
Crédits photo Domaine Saint-Jean de Chépy
Une famille... et une association : Art Chépy
C'est en Janvier 2001 que le Domaine Saint Jean de Chépy reprend vie, sous l'impulsion de la famille Martinenghi, plus exactement Henri, et son fils Philippe, actuel président du Domaine. Depuis qu'ils l'ont acquis, ils ont voulu faire de ce domaine historique un lieu unique, où se conjuguent événements professionnels et privés, mais sous le sceau de la culture, de la nature et du bien être.
C'est pour cela qu'en parallèle de l'activité économique du Domaine, fut créé l'Association Art Chépy, pour l'animation culturelle du site tout au long de l'année (concert...), et la promotion de l'art contemporain, avec l'organisation du Symposium de Sculpture, tous les étés depuis 2006, durant lequel le public assiste à la réalisation des nouvelles oeuvres, rencontre et échange avec les artistes... qui font aujourd'hui du Domaine Saint Jean de Chépy un véritable Musée d'Art Contemporain à ciel ouvert, un lieu de contemplation où l'art s'accorde harmonieusement avec le bâti et la nature qui l'entourent !
Découvrir le Domaine
Pour ceux qui le souhaitent, en accord avec les propriétaires, nous pouvons organiser ensemble une visite guidée du domaine, en petit comité ou en groupe, selon les disponibilités des lieux évidemment ! Je serai ravi de vous faire découvrir toutes les facettes de ce domaine que j'affectionne particulièrement, vous l'aurez compris je crois !
Sinon, si vous ne voulez pas de moi (snif !), plusieurs événements vous permettent bien sûr de profiter des lieux tout au long de l'année :
- 4 Avril 2019, à partir de 19h30 : Récit de Jean Marc Rochette, peintre et dessinateur grenoblois (inscription au 04-76-07-22-10, 10€/pers)
- Chaque 1er mai : les Portes Ouvertes du Domaine (Gratuit)
- 24 Juin 2019, à partir de 20h : Concert gospel du groupe "One More Voice" et Feu de la Saint-Jean (inscription au 04-76-07-22-10, 15€/pers)
- Du 29 Juillet au 9 Août 2018 : 12e Symposium de Sculpture (Gratuit)
Plus d'informations sur ces événements sur le site internet de l'Association Art Chépy qui les organise !
Infos pratiques :
En dehors de ces événements ouverts au public, vous pouvez également visiter librement les lieux, suivant leur disponibilité, EN CONTACTANT LE DOMAINE AU PREALABLE ET AVANT TOUT DEPLACEMENT (04-76-07-22-10). Il est important de prendre contact au préalable, car le lieu peut accueillir des séminaires, des événements privés... qui vous fermeraient alors les portes du Domaine ! Merci donc de téléphoner avant, on vous donnera toutes les informations nécessaires pour organiser votre visite dans les meilleures conditions !
Voilà je crois que je n'ai rien oublié, notre petite visite virtuelle se termine donc ici...
... oh bah non il ne faut pas faire cette tête là ! Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit ! ;-)
Si cette petite visite virtuelle d'un de mes lieux préférés de la région vous a plu, je vous dis à très vite pour d'autres découvertes, virtuelles ou... sur le terrain !
Votre guide de poche, Steve
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Les catacombes de PARIS
- Le 10/03/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Après notre balade virtuelle au Sri Lanka la semaine dernière, avec l'ascension du Rocher du Lion, changement d'ambiance ce soir ! Retour en France, à Paris, pour une visite... des catacombes !
L'année dernière à la même période de l'année, j'étais embarqué à l'improviste à Paris par une amie (coucou Pauline !), pour un concert loin de mes habitudes musicales, nous en avons profité pour vadrouiller un peu en journée dans la capitale. Ceux qui suivent ma page facebook avaient pu avoir un petit aperçu de Paris vu d'en haut, plus exactement du sommet de la Tour Montparnasse, malgré la météo peu clémente ce jour là :
Le lendemain, c'est le Paris vu d'en bas qui nous a attiré, le Paris souterrain : direction les catacombes !
Bon déjà, la première chose à savoir, c'est qu'il faudra vous armer de patience pour les visiter, car le site ne peut accueillir que 200 visiteurs simultanément, pour des raisons de sécurité probablement. Donc soit vous vous levez tôt pour être parmi les premiers visiteurs à entrer, soit vous achetez un coupe-file avec audioguide quelque peu coûteux (29€ au lieu de 18€, voire 13€ l'entrée sans audioguide). Sinon, vous faites comme nous, vous faites la queue pendant... 2 heures ! Alors oui, c'est long, mais ça vaut le coup, promis !
Les catacombes de Paris, qu'est-ce que c'est ?
Dès le Ier siècle après J.C., les Gallo-Romains exploitent le calcaire de la région pour construire Lutèce. Au Moyen-Âge, les besoins de pierre sont très importants (construction de Notre-Dame de Paris, du Louvre, des remparts...), les carrières deviennent souterraines, et les galeries se multiplient sous la ville.
En 1780, on décide d'aménager une partie de ces cavités pour accueillir les ossements du cimetière des Saints-Innocents (aux Halles), alors le plus important cimetière de Paris, mais qui ferme ses portes pour des raisons de salubrité publique.
Puis progressivement, ce sont les ossements de tous les cimetières du centre de Paris qui sont regroupés ici au XIXème siècle, au fil des travaux d'aménagements urbains de la capitale. Les derniers dépots d'ossements sont réalisés en 1859, lors des travaux haussmaniens. Cela fait alors déjà plus d'un demi-siècle que l'ossuaire est ouvert à la visite...
Le parcours de visite :
On commence par descendre les 130 marches de l'escalier d'accès, qui nous permet de nous rendre 20 mètres sous terre, et d'accéder aux premières galeries. C'est l'Inspection générale des carrières, créée en 1777, chargée alors de la protection et de la consolidation du sous-sol parisien, qui va réaliser les aménagements. On retrouve à plusieurs endroits, le long des galeries confortées, la signalétique des ingénieurs, permettant de suivre la chronologie des aménagements :
Un peu plus loin, d'autres inscriptions évoquent l'Aqueduc d'Arcueil, construit entre 1613 et 1623 sur ordre de Marie de Médicis, pour amener les eaux des sources de Rungis à Paris. La galerie de pierre circule juste sous la surface du sol, mais suite à un effondrement de carrière en 1781, il a fallu reconstruire un tronçon de 150m, tout en consolidant la carrière ici, 20m plus bas, pour éviter d'autres effondrements.
Un peu plus loin encore, on arrive à l'Atelier, une partie où la carrière est encore visite, le "ciel" de celle-ci étant soutenu par les piliers tournés (masse de roche laissées en place après extraction de la pierre autour) et les piliers à bras (construits par les carriers grâce à de gros blocs empilés "à bras d'homme"). Entre eux, des hagues (petits murets de pierre) contiennent les déchets de taille, les remblais.
Puis, enfin, nous arrivons à l'entrée de l'ossuaire, "l'Empire de la Mort" ! Le ton est donné...
Commence alors une déambulation entre des milliers, des millions de crânes, de fémurs... et autres ossements moins organisés.
L'ossuaire fait une boucle dans le quadrilatère constitué en surface par l'avenue René Coty, les rues Hallé, Dareau et d'Alemberg.
Si les premiers ossements sont jetés pêle-mêle par un ancien puits d'exploitation de la carrière, très vite, vers 1810, Héricart de Thury, inspecteur général des carrières, aménage les lieux de manière ordonnée. Sont ainsi montés des hagues, des murs, avec des os longs, généralement les fémurs, que l'on décore avec des crânes. Tous les autres ossements restent en vrac derrière les hagues.
Une signalétique précise permet d'identifier les cimetières d'origine des ossements.
Mais on n'hésite pas également à "mettre en scène" les ossements, jouant avec les crânes notamment pour former des croix, des porches, des coeurs...
A noter que seuls les plus beaux crânes sont présentés de face, les autres sont retournés.
Sur le parcours, on peut voir la fontaine dite de "la Samaritaine", un puits autour duquel a été aménagée une petite pièce circulaire dont les parois sont là aussi constituées d'ossements, en provenance ici du cimetière des Innocents. Ce puits donne accès à une petite nappe phréatique et permettait aux ouvriers des carrières de fabriquer le mortier qu'ils utilisaient pour élever les hagues.
De multiples sentences et réflexions sur la fragilité de la vie humaine ponctuent ce cheminement macabre, pour interpeller le visiteur...
Le parcours se termine sur le "tonneau", un pilier de soutènement qui s'est vu cerné lui aussi d'ossements, offrant une forme originale, devenu l'un des emblèmes des Catacombes de Paris !
Une belle conclusion pour cette visite insolite dans les souterrains de Paris, au milieu de millions de squelettes... la balade vous a plu ?
Quelques infos pratiques pour vous organiser une vraie visite :
Jours et horaires d'ouverture :
Du mardi au dimanche de 10h à 20h30, Fermeture des caisses à 19h30.
Les Catacombes sont ouvertes le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre et le 11 novembre.
Fermée les lundis et certains jours fériés : 1er mai et 1er janvier.
Tarifs :
Plein tarif : 13€
Tarif réduit : 11€ (jeunes 18/26 ans...)
Gratuit pour les demandeurs d'emplois, les guides-conférenciers...
Audioguide en supplément : 5€
Possibilité de réserver en ligne les coupe-files avec audioguide à 29€/pers sur le site internet officiel.
A la semaine prochaine pour une nouvelle visite virtuelle... !
Steve, votre guide de poche !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : L'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse
- Le 27/01/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Ce vendredi, je participais à l'Assemblée Générale de l'Association GRENAT, le regroupement associatif des Guides de la région Rhône Alpes Auvergne que j'ai intégré en 2017. Alors que le métier de guide est finalement assez "solitaire" puisque bien souvent on se "croise" dans la rue en visite sans pouvoir échanger bien plus, cette association permet au contraire aux guides de se retrouver régulièrement, autour de formations, d'éductours, mais aussi d'apéro-guides et autres types de réunions/animations pour défendre le métier de guide, en faire la promotion, échanger des offres de visites entre guides...
Chaque année en janvier a lieu l'Assemblée Générale, où l'on se retrouve vraiment tous (du moins, ceux qui viennent !).
La matinée est dédiée au bilan des actions de l'année écoulée, et au renouvellement du Conseil d'Administration pour moitié. Et, oh surprise, cette année votre guide de poche a été élu pour en faire partie ! Me voici donc membre du CA de GRENAT... espérons que je mènerai à bien les éventuelles missions qui me seront confiées !
Mais ce n'est pas là le sujet de ce billet...
Après un bon repas, l'après-midi de l'Assemblée Générale est généralement l'occasion pour nous d'une petite visite découverte. Cette année, l'AG ayant eu lieu chez nos collègues auvergnates à Clermont-Ferrand, nous nous sommes rendus à Chatel-Guyon, très belle station thermale donc je vous reparlerai dans un prochain billet.
L'année dernière, c'est un vignoble viennois que nous avions découvert, et en 2017, lors de ma toute première année en tant qu'adhérent, c'est à Bourg-en-Bresse que nous étions... et c'est là bas que nous nous rendons pour le billet-découverte de ce dimanche !
Outre le Monastère de Brou, monument préféré des français en 2014 qu'on ne présente plus, la ville abrite une autre pépite patrimoniale, d'un tout autre genre... pour la trouver, il faut se rendre dans l'aile sud de l'ancien Hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse construit au XVIIIème siècle à quelques minutes du monastère (500m). Après quelques couloirs, là voici qui se dévoile : l'apothicairerie !
J'ai eu le plaisir de la découvrir grâce à GRENAT, et maintenant je vous y embarque pour une petite visite virtuelle.
L'ancienne pharmacie hospitalière est composée de trois pièces.
La première, la plus petite, abrite le LABORATOIRE :
C'est l'un des rares encore en état de fonctionnement ! Parmi les éléments les plus remarquables, le fourneau et son beau col de cygne... il disposait déjà de l'eau courante ! Tout le nécessaire est là si vous vous sentez l'âme d'un pharmacien du XIXème : alambics et bouilloires en cuivre, mortiers, vaisselles... certains objets sont plus anciens encore que l'apothicairerie, car ils ont été récupérés d'un autre hôpital fondé plus tôt !
La visite se poursuit avec l'ARRIERE BOUTIQUE :
On arrive là dans une pièce un peu plus spacieuse, où sont stockées les matières premières, dans une multitude de récipients : des pots, des boites... portant à chaque fois le nom des ingrédients soigneusement conservés : serpetaire acorus, scordium, raphanus... non non, nous ne sommes pas dans Harry Potter ! Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, même si l'apothicairerie n'est plus utilisée en tant que telle depuis plus de 40 ans... une grande partie des contenants possèdent encore leurs ingrédients !
Outre ces précieuses matières premières, l'arrière-boutique abrite également une comode Louis-Philippe, surmontée d'une petite vitrine dévoilant une autre richesse de cette apothicairerie : une collection d'ouvrages médicaux, du XVIIème au XXème siècles, parmi lesquels la formidable "Histoire Naturelle" de Georges-Louis Leclerc de Buffon, magnifique témoignage du savoir d'autrefois.
Dans la continuité du laboratoire et de l'arrière boutique, se trouve la véritable boutique, appelée OFFICINE :
C'est la pièce la plus grande de l'apothicairerie. Comme dans l'arrière boutique, on retrouve ici des étagères pleines de pots, de boites... près de 1000 contenants !
On remarquera le travail sur les boiseries, certaines réalisées pour accueillir les pots plus imposants : les "monstres".
Comme nous sommes dans la boutique, vous ne serez pas surpris d'y trouver aussi quelques balances d'autrefois, qui permettaient de peser, à l'aide de petits poids, les ingrédients dont on avait besoin, souvent en infime quantité !
Vous voulez en savoir un peu plus ? Aller, mieux que mes photos, une petite vidéo où Edith Buisson, guide conférencière, vous présente les lieux :
LES VISITES :
Si ce petit billet-découverte vous a donné l'envie d'aller voir de vos propres yeux ce petit trésor caché à deux pas du Monastère de Brou, sachez que l'apothicairerie de Bourg-en-Bresse n'est ouverte au public que par le biais de visites guidées, organisées par l'Office de Tourisme tous les samedi à 14h30 pour le grand public (6€/pers, 1h15/1h30 de visite). L'été, un 2e créneau de visite est proposé le mardi matin à 10h30.
Des visites adaptées aux enfants sont aussi organisées, pendant les vacances scolaires de la zone A, le mercredi à 15h30 (3.50€/enfant, 4.50€ pour l'adulte accompagnateur, pour 1h15 de visite).
Plus d'infos sur toutes les activités proposées, et plus de photos sur le site internet de l'apothicairerie de Bourg en Bresse
A la semaine prochaine pour d'autres découvertes ou idées de sortie ! ;-)
Votre guide de poche, Steve.
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Le Musée d'Art Sacré Contemporain Saint-Hugues-de-Chartreuse
- Le 20/01/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Aujourd'hui, pour le billet-découverte dominical, c'est à la montagne que je vous emmène, plus exactement en Chartreuse !
Qui a dit qu'on ne pouvait pas, entre deux randos ou deux sorties raquette, faire une petite pause culturelle ? A Saint-Hugue en Chartreuse, c'est possible, grâce au Musée d'Art Sacré Contemporain, installé dans l'église du village.
L'Eglise Saint-Hugues-de-Chartreuse, construite en 1860, abrite depuis 1953 un riche décor réalisé par un seul et même artiste, ARCABAS, qui a créé en presque 40 ans, plus d'une centaine d'oeuvres réparties essentiellement en 3 registres superposés ceinturant tout l'édifice.
Le registre central est le plus ancien (1953-1967). Il s'agit d'un ensemble de peintures sur toiles de jute de 144m², abordant la vie divine dans le choeur (avec une représentation de la Cène) et la vie terrestre dans la nef (la naissance, le travail, la mort...).
Pas totalement satisfait de ce 1er travail trop sombre à son goût, l'artiste poursuit son oeuvre, 6 ans plus tard, en réalisant le bandeau supérieur : le Couronnement (1973-1985). C'est un ensemble de peinture cette fois-ci beaucoup plus colorées, et abstraites, mais non dénuées de sens puisqu'inspirées, entre autres, du Psaume 150, expression de la louange à Dieu à travers la musique.
Après avoir fait don de son oeuvre au Département de l'Isère, qui va pouvoir faire du lieu le Musée d'Art Sacré Contemporain, ARCABAS réalise le bandeau inférieur, la Predelle, où il raconte sa vision du monde à travers un ensemble de 53 toiles peintes... en moins d'un an !
Mais ARCABAS, ce ne sont pas seulement des peintures. Il a aussi conçu les vitraux, des incrustations au sol, ou encore des sculptures, comme ce Christ en croix, dernière oeuvre en date installée dans l'Eglise en Décembre 1991... 38 ans après les premières peintures !
Mieux que des mots, des images seront plus explicites pour vous faire découvrir ce site unique en son genre, voici donc deux vidéos vous présentant les lieux :
Et pour mieux comprendre la démarche de l'artiste... autant le rencontrer ! Enfin presque, avec cette petite interview enregistrée en 2010 :
Arcabas par eglise_catho
Evidemment le mieux, pour apprécier le travail d'ARCABAS, c'est encore d'aller l'admirer de vos propres yeux !
Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 18h (sauf 1er janvier et 1er mai), et offre une visite guidée gratuite le 2e samedi du mois à 10h, l'idéal si l'on souhaite aller plus loin dans la compréhension de l'oeuvre et de l'artiste ! Une multitude d'ateliers sont également proposés durant les vacances scolaires, pour les enfants mais aussi les plus grands : consultez le programme des animations !
Pour ma part, intervenant déjà ponctuellement au Musée de la Grance Chartreuse, j'espère pouvoir intégrer prochainement ce Musée d'Art Sacré Contemporain dans mon offre de visites guidées, afin de l'inclure aussi dans différents circuits de visites... mais patience, pour l'instant, j'ai déjà beaucoup de nouveautés en préparation, elles arrivent bientôt... ! ;-)
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