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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : L'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse
- Le 27/01/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Ce vendredi, je participais à l'Assemblée Générale de l'Association GRENAT, le regroupement associatif des Guides de la région Rhône Alpes Auvergne que j'ai intégré en 2017. Alors que le métier de guide est finalement assez "solitaire" puisque bien souvent on se "croise" dans la rue en visite sans pouvoir échanger bien plus, cette association permet au contraire aux guides de se retrouver régulièrement, autour de formations, d'éductours, mais aussi d'apéro-guides et autres types de réunions/animations pour défendre le métier de guide, en faire la promotion, échanger des offres de visites entre guides...
Chaque année en janvier a lieu l'Assemblée Générale, où l'on se retrouve vraiment tous (du moins, ceux qui viennent !).
La matinée est dédiée au bilan des actions de l'année écoulée, et au renouvellement du Conseil d'Administration pour moitié. Et, oh surprise, cette année votre guide de poche a été élu pour en faire partie ! Me voici donc membre du CA de GRENAT... espérons que je mènerai à bien les éventuelles missions qui me seront confiées !
Mais ce n'est pas là le sujet de ce billet...
Après un bon repas, l'après-midi de l'Assemblée Générale est généralement l'occasion pour nous d'une petite visite découverte. Cette année, l'AG ayant eu lieu chez nos collègues auvergnates à Clermont-Ferrand, nous nous sommes rendus à Chatel-Guyon, très belle station thermale donc je vous reparlerai dans un prochain billet.
L'année dernière, c'est un vignoble viennois que nous avions découvert, et en 2017, lors de ma toute première année en tant qu'adhérent, c'est à Bourg-en-Bresse que nous étions... et c'est là bas que nous nous rendons pour le billet-découverte de ce dimanche !
Outre le Monastère de Brou, monument préféré des français en 2014 qu'on ne présente plus, la ville abrite une autre pépite patrimoniale, d'un tout autre genre... pour la trouver, il faut se rendre dans l'aile sud de l'ancien Hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse construit au XVIIIème siècle à quelques minutes du monastère (500m). Après quelques couloirs, là voici qui se dévoile : l'apothicairerie !
J'ai eu le plaisir de la découvrir grâce à GRENAT, et maintenant je vous y embarque pour une petite visite virtuelle.
L'ancienne pharmacie hospitalière est composée de trois pièces.
La première, la plus petite, abrite le LABORATOIRE :
C'est l'un des rares encore en état de fonctionnement ! Parmi les éléments les plus remarquables, le fourneau et son beau col de cygne... il disposait déjà de l'eau courante ! Tout le nécessaire est là si vous vous sentez l'âme d'un pharmacien du XIXème : alambics et bouilloires en cuivre, mortiers, vaisselles... certains objets sont plus anciens encore que l'apothicairerie, car ils ont été récupérés d'un autre hôpital fondé plus tôt !
La visite se poursuit avec l'ARRIERE BOUTIQUE :
On arrive là dans une pièce un peu plus spacieuse, où sont stockées les matières premières, dans une multitude de récipients : des pots, des boites... portant à chaque fois le nom des ingrédients soigneusement conservés : serpetaire acorus, scordium, raphanus... non non, nous ne sommes pas dans Harry Potter ! Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, même si l'apothicairerie n'est plus utilisée en tant que telle depuis plus de 40 ans... une grande partie des contenants possèdent encore leurs ingrédients !
Outre ces précieuses matières premières, l'arrière-boutique abrite également une comode Louis-Philippe, surmontée d'une petite vitrine dévoilant une autre richesse de cette apothicairerie : une collection d'ouvrages médicaux, du XVIIème au XXème siècles, parmi lesquels la formidable "Histoire Naturelle" de Georges-Louis Leclerc de Buffon, magnifique témoignage du savoir d'autrefois.
Dans la continuité du laboratoire et de l'arrière boutique, se trouve la véritable boutique, appelée OFFICINE :
C'est la pièce la plus grande de l'apothicairerie. Comme dans l'arrière boutique, on retrouve ici des étagères pleines de pots, de boites... près de 1000 contenants !
On remarquera le travail sur les boiseries, certaines réalisées pour accueillir les pots plus imposants : les "monstres".
Comme nous sommes dans la boutique, vous ne serez pas surpris d'y trouver aussi quelques balances d'autrefois, qui permettaient de peser, à l'aide de petits poids, les ingrédients dont on avait besoin, souvent en infime quantité !
Vous voulez en savoir un peu plus ? Aller, mieux que mes photos, une petite vidéo où Edith Buisson, guide conférencière, vous présente les lieux :
LES VISITES :
Si ce petit billet-découverte vous a donné l'envie d'aller voir de vos propres yeux ce petit trésor caché à deux pas du Monastère de Brou, sachez que l'apothicairerie de Bourg-en-Bresse n'est ouverte au public que par le biais de visites guidées, organisées par l'Office de Tourisme tous les samedi à 14h30 pour le grand public (6€/pers, 1h15/1h30 de visite). L'été, un 2e créneau de visite est proposé le mardi matin à 10h30.
Des visites adaptées aux enfants sont aussi organisées, pendant les vacances scolaires de la zone A, le mercredi à 15h30 (3.50€/enfant, 4.50€ pour l'adulte accompagnateur, pour 1h15 de visite).
Plus d'infos sur toutes les activités proposées, et plus de photos sur le site internet de l'apothicairerie de Bourg en Bresse
A la semaine prochaine pour d'autres découvertes ou idées de sortie ! ;-)
Votre guide de poche, Steve.
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Exposition "Montagne et paysage dans l'estampe japonaise", au Musée de l'Ancien Evêché de GRENOBLE
- Le 23/01/2019
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- Dans IDEES DE SORTIE - EXPOSITIONS TEMPORAIRES
Pour le billet "idée de sortie" du mercredi, aujourd'hui j'ai choisi de vous parler de l'exposition "Montagne et paysage dans l'estampe japonaise", présentée au Musée de l'Ancien Evêché jusqu'au 31 Mars 2019.
Dans le cadre de l'Année du Japon en Isère, le Département et ses musées multiplient les expositions et animations autour du Pays du Soleil Levant...
Au Musée de l'Ancien Evêché, ce sont donc les estampes japonaises qui sont à l'honneur, plus particulièrement celles du XIXème siècle, qui s'intéressent aux paysages, suite à la censure qui frappe alors les sujets plus traditionnels (geisha, acteurs du théâtre, sumo...).
Hokusai (1760-1849) et Hiroshige (1797-1858) sont deux artistes à l'initiative de ce renouvellement graphique, s'inspirant principalement de la nature, dans tous ces états. C'est Hokusai qui ouvre l'exposition :
Parmi les oeuvres présentées, il y en a une qui attire plus particulièrement l'attention : l'album (d'époque !) des Trente-six vues du Mont-Fuji, un ensemble original de 36 planches en accordéon, que l'on ne peut donc voir toutes d'un coup... c'est pourquoi tous les mois le Musée change la présentation de cet album, pour qu'à la fin de l'exposition le public ait pu tout voir ! Voilà ce que ça donnait lors de ma visite il y a déjà quelques semaines :
Dans la seconde salle, c'est Hiroshige qui est présenté. Très prolifique (plus de 8 000 oeuvres produite !), il a beaucoup voyagé à travers le Japon, et produit plusieurs séries : "Cinquante trois relais du Tôkaïdô", "Vues des sites célèbres des soixante et quelques provinces du Japon", "Cent vues des sites célèbres d'Edo", ainsi que, lui aussi, "Trente-six vues du Mont Fuji". Autant vous dire que tout ne pouvait être présenté ici, mais vous avez une belle idée de l'ensemble à partir des extraits proposés dans l'exposition :
Un petit film présente la réalisation d'une estampe.
Puis, dans la dernière salle, ce sont les Mitates qui sont à l'honneur, des estampes parodiques qui mêlent personnages et paysages avec un jeu particulier des perspectives...
Pour en (sa)voir plus, voici deux petits reportages TV sur l'exposition :
J'espère que cette visite "virtuelle" de l'exposition "Montagne et Paysage dans l'estampe japonaise" vous aura plu, et vous aura donné envie d'aller la visiter de vos propres yeux, indispensables pour apprécier les infimes détails cachés dans ces plus de 130 estampes présentées !
Sachez que de multiples animations sont également proposées autour de l'exposition : des visites, des concerts, des ateliers de calligraphie, et même une "soirée japonaise" ce Vendredi 25 Janvier 2019... vous retrouverez plus d'infos sur tout ça dans l'agenda du musée !
A très vite pour d'autres idées de sortie ! ;-)
Votre guide de poche, Steve.
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Le Musée d'Art Sacré Contemporain Saint-Hugues-de-Chartreuse
- Le 20/01/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Aujourd'hui, pour le billet-découverte dominical, c'est à la montagne que je vous emmène, plus exactement en Chartreuse !
Qui a dit qu'on ne pouvait pas, entre deux randos ou deux sorties raquette, faire une petite pause culturelle ? A Saint-Hugue en Chartreuse, c'est possible, grâce au Musée d'Art Sacré Contemporain, installé dans l'église du village.
L'Eglise Saint-Hugues-de-Chartreuse, construite en 1860, abrite depuis 1953 un riche décor réalisé par un seul et même artiste, ARCABAS, qui a créé en presque 40 ans, plus d'une centaine d'oeuvres réparties essentiellement en 3 registres superposés ceinturant tout l'édifice.
Le registre central est le plus ancien (1953-1967). Il s'agit d'un ensemble de peintures sur toiles de jute de 144m², abordant la vie divine dans le choeur (avec une représentation de la Cène) et la vie terrestre dans la nef (la naissance, le travail, la mort...).
Pas totalement satisfait de ce 1er travail trop sombre à son goût, l'artiste poursuit son oeuvre, 6 ans plus tard, en réalisant le bandeau supérieur : le Couronnement (1973-1985). C'est un ensemble de peinture cette fois-ci beaucoup plus colorées, et abstraites, mais non dénuées de sens puisqu'inspirées, entre autres, du Psaume 150, expression de la louange à Dieu à travers la musique.
Après avoir fait don de son oeuvre au Département de l'Isère, qui va pouvoir faire du lieu le Musée d'Art Sacré Contemporain, ARCABAS réalise le bandeau inférieur, la Predelle, où il raconte sa vision du monde à travers un ensemble de 53 toiles peintes... en moins d'un an !
Mais ARCABAS, ce ne sont pas seulement des peintures. Il a aussi conçu les vitraux, des incrustations au sol, ou encore des sculptures, comme ce Christ en croix, dernière oeuvre en date installée dans l'Eglise en Décembre 1991... 38 ans après les premières peintures !
Mieux que des mots, des images seront plus explicites pour vous faire découvrir ce site unique en son genre, voici donc deux vidéos vous présentant les lieux :
Et pour mieux comprendre la démarche de l'artiste... autant le rencontrer ! Enfin presque, avec cette petite interview enregistrée en 2010 :
Arcabas par eglise_catho
Evidemment le mieux, pour apprécier le travail d'ARCABAS, c'est encore d'aller l'admirer de vos propres yeux !
Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 18h (sauf 1er janvier et 1er mai), et offre une visite guidée gratuite le 2e samedi du mois à 10h, l'idéal si l'on souhaite aller plus loin dans la compréhension de l'oeuvre et de l'artiste ! Une multitude d'ateliers sont également proposés durant les vacances scolaires, pour les enfants mais aussi les plus grands : consultez le programme des animations !
Pour ma part, intervenant déjà ponctuellement au Musée de la Grance Chartreuse, j'espère pouvoir intégrer prochainement ce Musée d'Art Sacré Contemporain dans mon offre de visites guidées, afin de l'inclure aussi dans différents circuits de visites... mais patience, pour l'instant, j'ai déjà beaucoup de nouveautés en préparation, elles arrivent bientôt... ! ;-)
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BIBLIO : Servir les dieux d'Egypte. Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d'Amon à Thèbes.
- Le 15/01/2019
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- Dans LA BIBLIOTHEQUE DE VOTRE GUIDE DE POCHE
L'année dernière, j'ai lancé une nouvelle série de billets "Bibliographie", un petit tour dans ma "bibliothèque" personnelle, pour vous faire découvrir les ouvrages que j'utilise pour préparer mes visites guidées, et qui peuvent éventuellement vous intéresser pour approndir telle ou telle visite. Une série qui se voulait mensuelle mais... par manque de temps, je n'ai pu vous présenter que 6 livres, que vous pouvez retrouver ici !
Je vais essayer cette année d'être plus régulier ! :)
Commençons 2019 par un très bel ouvrage, "Servir les dieux d'Egypte. Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d'Amon et Thèbes".
Il accompagne l'exposition du même nom, présentée au Musée de Grenoble jusqu'au 27 Janvier 2019, où je guidais ce dimanche !
LE SOMMAIRE :
* Thèbes du premier millénaire redécouverte
- Fouilles et collections : la Thèbes du premier millénaire redécouverte
- Thèbes et les pouvoirs politiques à la Troisième Période Intermédiaire
* D'Amon à Osiris : une société de prêtres dans la nécropole
- Quelles nécropoles à Thèbes à la Troisième Période Intermédiaire
- Le mobilier funéraire thébain de la Troisième Période Intermédiaire
* Servir le Dieu Amon à Karnak
- Le temple au coeur de la société thébaine de la Troisième Période Intermédiaire
- Prêtres et rituels à Karnak à la Troisième Période Intermédiaire
* Des femmes dans le domaine d'Amon
- Une cohorte de déesses à l'entour d'Amon
- Les divines adoratrices à Thèbes : la construction d'une dynastie
- Amour de l'adoratrice de Dieu : l'administration de son domaine et le harem d'Amon
- Sons, fêtes et rituels à Thèbes à la Troisième Période Intermédiaire
* Annexes
FEUILLETONS UN PEU CE LIVRE...
L'ouvrage reprend le déroulé thématique de l'exposition, en quatre salles, en reprenant également la présentation de chacun des près de 300 objets présentés (ou presque ? je n'ai pas tout compté !), avec des notices plus détaillées que dans l'exposition. Une belle manière de se replonger dans l'histoire de ces objets millénaires, et surtout, l'histoire de ces hommes et de ces femmes qui vivaient dans la puissante Thèbes lors de la Troisième Période Intermédiaire (1069-655 avant JC).
Plusieurs petits dossiers thématiques émaillent le livre, facilement repérables au milieu des 400 pages du livre, grâce au fond de page bleuté :
La qualité exceptionnelle des photographies permet de (re)découvrir les objets présentés dans l'exposition, et de voir de plus près une multitude de détails (gravures, etc...) que l'on a pas toujours vu au premier coup d'oeil en visitant l'exposition... un atout précieux lorsque, comme moi, il faut préparer une visite guidée ! :)
En fin d'ouvrage, outre une riche bibliographie, on retrouve en annexes plans, glossaire, liste des oeuvres et repères chronologiques :
Bref, un magnifique ouvrage de plus de 400 pages, pas donné, à 38€, mais vu la qualité du livre, si le sujet vous intéresse vraiment... foncez ! D'autant plus que même une fois l'exposition terminée, le livre restera intéressant pour les informations qu'il contient sur les collections égyptiennes du Musée de Grenoble, et leur histoire.
Foncez également voir l'exposition du Musée, vous n'avez plus que jusqu'au 27 janvier ! Après, pas moins de 200 objets retourneront au Musée du Louvre, partenaire de l'exposition.
A très vite pour d'autres billets !
Steve, votre guide de poche.
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UN DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Gullfoss, la cascade ou la "chute d'or" (ISLANDE)
- Le 06/01/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Nous voilà en 2019 !
Et après une fin d'année 2018 avare en billets-découvertes, du fait d'un planning de visites très chargée pour votre guide de poche, promis je prends la résolution cette année d'être un peu plus régulier... ! :P
Comme l'année dernière, chaque 1er dimanche du mois vous emmenera à l'étranger, et aujourd'hui, départ pour l'Islande, une destination que j'ai beaucoup appréciée et que j'ai déjà eu l'occasion de vous faire découvrir à travers plusieurs sites importants de l'île. Ce soir, c'est Gullfoss, la chute d'or que je veux vous présenter :
Il s'agit en réalité de deux chutes successives, de 11m et 21m, sur la rivière Hvita, dans le sud de l'île.
De la route, on ne voit rien, si ce n'est le parking, qui attire l'attention au milieu de nulle part. De là part un sentier qui, dans un premier temps, nous donne un aperçu global sur les chutes, puis descend pour se rapprocher au plus près de la rivière.
Comme vous pouvez le voir sur les photos, les bords de la rivière sont encore bien glacés, car en Mai (2015), c'est tout juste la fin de l'hiver en Islande !
Après ces chutes, la rivière poursuit sa route dans des gorges basaltiques qu'on aperçoit un peu :
D'où vient le nom de Gullfoss / La chute d'or ?!
Il existe plusieurs "versions" pour expliquer l'appellation du lieu.
La première, la plus "terre à terre" et sans doute la plus juste, explique que le nom viendrait des reflets dorés du crépuscule sur l'eau glacée...
Une autre version dit que le nom viendrait de l'arc en ciel qui apparait souvent au soleil dans la bruine... mais on ne l'a pas vu ! ^^
Et enfin, une troisième version, plus "légendaire", nous dit qu'un riche fermier vivant à proximité, ne supportant pas l'idée que son trésor finisse dans les mains d'un autre à sa mort, aurait jeter son coffre d'or dans la rivière... qui à cet endroit aurait donc pris ce nom, la "chute d'or". C'est mignooooon non ?!
Un site menacé... et désormais protégé
Quelque chose de moins mignon a failli venir défigurer ce paysage magnifique... une centrale hydroéléctrique !
Eh oui, une telle quantité d'eau, une telle puissance, ça attise les convoitises... heureusement, les habitants ont veillé, et s'y sont opposés, notamment une certaine Sigridur Tomasdottir, qui habitait à proximité, et qui fut une des premières à faire "visiter" le site !
Le site est désormais protégé, depuis 1979.
Gullfoss fait parti du "Cercle d'Or", un circuit de trois sites incontournables à voir en Islande, et proposé par absolument toutes les agences de voyages, qui passe également par le Parc de Pinvellir, et l'aire géothermale de Geysir (et ses... geysers !), que je vous présenterai probablement au cours de prochains billets ! ;-)
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