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BIBLIO : La Maison d'Izieu - L'exposition permanente
- Le 18/02/2019
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- Dans LA BIBLIOTHEQUE DE VOTRE GUIDE DE POCHE
Eh voilà, nous ne sommes qu'en février et me voilà déjà en retard pour le 2e billet biblio de l'année... !
Aujourd'hui, je voudrais vous présenter un livre que je n'ai pas depuis très longtemps, mais qui m'est très précieux : "Maison d'Izieu. L'exposition permanente".
Publié en 2015 par la Maison d'Izieu - Mémorial des enfants juifs exterminés, le livre accompagnait la réouverture du site après les travaux d'agrandissement et réaménagement de l'espace d'exposition. Il présente donc la "dernière version" du Mémorial.
LE SOMMAIRE :
FEUILLETONS UN PEU CE LIVRE...
Le livre s'ouvre d'abord sur quelques pages de photos de la Maison d'Izieu, de l'extérieur comme des intérieurs, un aperçu de l'exposition permanente, et quelques dessins des enfants d'Izieu (dont les copies sont présentées dans la maison actuellement).
Le livre est ensuite organisés en 11 chapitres, répartis en trois grandes parties, correspondant aux trois espaces distincts de l'exposition permanente :
- première partie "historique" : Pourquoi des enfants Juifs à Izieu ? (les 6 premiers chapitres)
- seconde partie "justice" : De Nuremberg à La Haye, juger les criminels (les 3 chapitres suivants)
- troisière partie "mémoire" : La mémoire et sa construction (les 2 derniers chapitres)
L'ouvrage reprend absolument tous les textes et éléments de l'exposition, reproduisant même les documents présentés, par exemple des photos, des lettres ou des affiches... très pratique pour préparer ou réviser sa visite, sans avoir à retourner sur place ! Ou, quand on est simple visiteur, pour approndir des éléments qu'on aurait survoler en déambulant dans l'exposition !
Petit plus : à la fin de certains des six chapitres de la partie historique, une page "parcours d'enfants" revient sur l'histoire particulière d'un ou plusieurs enfants d'Izieu. Cette page est facilement repérable, puisque sur fond rouge.
Bref, un ouvrage très complet, d'environ 190 pages, tout aussi complet que l'exposition permanente, qui permet à la fois de (re)découvrir l'histoire des enfants raflés d'Izieu, mais également de remettre ce lieu dans son contexte historique de la Seconde Guerre Mondiale. Sans oublier également les questions de Justice qui la suivront, avec le détail des différents procès, dont celui de Klaus Barbie, à l'origine de la rafle d'Izieu. Mais aussi, la question de la Mémoire, avec les commémorations et stèles successives, jusqu'à la création du Mémorial d'Izieu en 1994.
Et le tout pour seulement 15€, en boutique au Mémorial... ça ne fait pas cher pour ce cours d'histoire très complet ! ;-)
Pour ma part en tout cas je vais beaucoup l'utiliser ces prochains jours, et prochaines semaines, car la Maison d'Izieu m'a confié plusieurs groupes à guider dans les prochains jours et prochaines semaines... et j'assurerai peut être aussi quelques visites ouvertes au grand public, je vous tiendrai alors au courant, pour ceux qui souhaiteraient les suivre ! :)
D'ici là, je vous dis à bientôt pour un prochain billet !
Steve, votre guide de poche !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Hector Berlioz et sa grande déclaration d'amour à Estelle Fornier
- Le 17/02/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
La visite du Musée Hector Berlioz, à La Côte Saint André, est l'une de mes plus anciennes visites guidées. Elle a beaucoup évolué depuis mes toutes premières interventions en 2011 ! J'ai, en 9 ans, beaucoup enrichi mon discours, notamment de petites lectures d'extraits des Mémoires de l'artiste, ou, plus croustillant encore, de sa Correspondance, une façon d'entrer au coeur de l'intimité de notre cher Hector Berlioz.
Aujourd'hui, en cette semaine de Saint Valentin, j'ai même guidé une visite inédite tournant autour des Amours de Berlioz uniquement... et près d'une vingtaine de personnes ont répondu présentes, et ont apprécié ce voyage dans la vie amoureuse d'Hector, à la lecture de ses Mémoires et de ses lettres.
Pour ce billet découverte ce dimanche, j'ai justement choisi de partager avec vous ce qui est sans doute l'une de ses plus belles lettres : elle est adressée à Estelle Fornier (née Dubeuf), son amour d'enfance rencontrée à Meylan (amour impossible car il avait 12 ans lorsqu'il a fait connaissance de la belle qui en avait... 18 ! Eh oui, précoce le petit ! ;-)). Il revoit brièvement Estelle un demi-siècle plus tard, en septembre 1864, elle est alors veuve... l'entrevue sera courte, mais il en ressort tout chamboulé, au point, dès son retour à Paris, de déclarer sa flamme à Estelle à travers la lettre suivante :
27 septembre 1864
Paris 4 rue de Calais
Madame,
Vous m’avez accueilli avec une bienveillance simple et digne dont bien peu de femmes eussent été capables en pareil cas. Soyez mille fois bénie. Depuis que je vous ai quittée je souffre beaucoup cependant. J’ai beau me répéter que vous ne pouviez me recevoir mieux, que tout autre accueil eût été peu convenable ou cruel, mon malheureux cœur saigne comme s’il eût été blessé. Je me demande pourquoi, et voici la raison que je trouve : c’est l’absence, c’est que je vous ai vue trop peu, que je ne vous ai pas dit le quart de ce que j’avais à vous dire, et que je suis parti presque comme s’il s’agissait d’une éternelle séparation. Et pourtant vous m’avez donné votre main, je l’ai pressée sur mon front, sur mes lèvres, et j’ai contenu mes larmes ; je vous l’avais promis. Mais j’ai un besoin impérieux, inexorable, de quelques mots encore que vous ne me refuserez pas, je l’espère.
Songez que je vous aime depuis quarante-neuf ans, que je vous ai toujours aimée depuis mon enfance, malgré les orages de toute espèce qui ont ravagé ma vie. La preuve en est dans le profond sentiment que j’éprouve aujourd’hui ; s’il eût un seul jour cessé d’être, il ne se fût pas ranimé sans doute, dans les circonstances actuelles. Combien y a-t-il de femmes qui se soient jamais entendu faire une telle déclaration.
Ne me prenez pas pour un homme bizarre qui est le jouet de son imagination. Non, je suis seulement doué d’une sensibilité très vive, alliée, croyez-le bien, à une grande clairvoyance d’esprit, mais dont les affections vraies sont d’une puissance incomparable et d’une fidélité à toute épreuve. Je vous ai aimée, je vous aime, je vous aimerai, et j’ai soixante et un ans, et je connais le monde et n’ai pas une illusion.
Accordez-moi donc, non comme une sœur de charité accorde ses soins à un malade, mais comme une noble femme de cœur guérit des maux qu’elle a involontairement causés, les trois choses qui seules peuvent me rendre le calme : la permission de vous écrire quelquefois, l’assurance que vous me répondrez et la promesse que vous m’inviterez, au moins une fois de l’an, à venir vous voir.
Mes visites pourraient être inopportunes et par suite importunes si je les faisais sans votre autorisation. Je n’irai donc auprès de vous, à Genève ou ailleurs, que quand vous m’aurez écrit : Venez !
À qui cela pourrait-il paraître étrange ou malséant ? Qu’y a-t-il de plus pur qu’une liaison pareille ? Ne sommes-nous pas libres tous les deux ? Qui serait assez dépourvu d’âme et de bon sens pour la trouver blâmable ? Personne, pas même vos fils ; ils sont, je le sais, des jeunes gens fort distingués. J’avoue seulement qu’il serait affreux de n’obtenir le bonheur de vous voir que devant témoins. Si vous me dites : « Venez », il faut que je puisse causer avec vous comme à notre première entrevue de vendredi dernier, entrevue que je n’ai osé prolonger et dont je n’ai pu goûter le charme douloureux à cause des efforts terribles que je faisais pour refouler mon émotion.
Oh ! madame, madame, je n’ai plus qu’un but dans ce monde, c’est d’obtenir votre affection. Laissez-moi essayer de l’atteindre. Je serai soumis et réservé ; notre correspondance sera aussi peu fréquente que vous le voudrez, elle ne deviendra jamais pour vous une tâche ennuyeuse, quelques lignes de votre main me suffiront. Mes voyages auprès de vous ne pourront être que bien rares ; mais je saurai que votre pensée et la mienne ne sont plus séparées et qu’après tant de tristes années où je n’ai rien été pour vous, j’ai enfin l’espérance de devenir votre ami. Et c’est rare un ami dévoué comme je le serai. Je vous environnerai d’une tendresse si profonde et si douce, d’une affection si complète, où vous trouverez confondues dans le sentiment de l’homme les naïves effusions de cœur de l’enfant. Peut-être y sentirez-vous du charme ; peut-être, enfin me direz-vous un jour « Je suis votre amie » et voudrez-vous avouer que j’ai bien mérité votre amitié. Adieu, madame, je relis votre billet du 23 et j’y vois à la fin l’assurance de vos sentiments affectueux ; c’est n’est pas une banale formule ? n’est-ce pas ? n’est-ce pas ?
À vous pour toujours.
HECTOR BERLIOZ.
Après une telle déclaration, on se demande bien quelle fut la réponse d'Estelle... fut-elle touchée par les mots de notre Hector ? Fut-elle indifférente ?
Patience... je vous dévoilerai sa réponse dans le prochain billet découverte ! ;-)
Votre guide de poche, Steve
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : La mosaïque du Dieu Océan, à VIENNE (Isère)
- Le 10/02/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Après avoir visité Madère la semaine dernière, retour en France ce dimanche pour un nouveau billet-découverte qui va, lui, nous faire voyager... dans le temps ! Plus exactement, nous allons replonger dans l'antiquité romaine, en nous intéressant d'un peu plus près à un petit trésor patrimonial exposé pour encore quelques jours à Vienne : la mosaïque du Dieu Océan !
Une histoire mouvementée :
Découverte, renfouie, redécouverte, sol de couloir... le Dieu Océan en a pris "plein la tête" !
C'est en 1845 que cette mosaïque de près de 7 mètres de long fut mise au jour, au N°70 Rue du 11 Novembre, à Vienne. Mais à peine trouvée qu'elle fut vite renfouie, pour une vingtaine d'années supplémentaires. Elle sera redécouverte en 1867, lorsque M. Jouffray, le propriétaire des lieux, décide d'y faire construire un atelier de forge. Conscient sans doute de la valeur d'une telle découverte, il décide de conserver la mosaïque : après restauration, il l'installe... dans un couloir de la maison qu'il vient de faire construire un peu plus loin !
Conservée dans ce couloir pendant plus d'un siècle, la mosaïque est à nouveau déposée en 1974, découpée en 15 morceaux... et disparait !
Jusqu'en Juillet 2017, où elle réapparait comme par miracle, lors d'une vente publique... à Monte Carlo ! La Ville de Vienne s'est alors empressée d'en faire l'acquisition : les 391 840€ nécéssaires ont pu être réunis grâce à un financement complété par le Département de l'Isère (5%), la Région Rhône Alpes (40%) et l'Etat (40%).
Une grande villa urbaine romaine de 2000 m2
Le site où a été retrouvée la mosaïque en 1867, a pu être fouillé à deux reprises, avec une première campagne de fouilles en 1977-1978, et une seconde en 1984-1986.
Il apparait alors que l'on avait à cet emplacement une villa romaine de 2000m2, construite vers - 40 av JC : elle comprenait, comme le montre le plan ci-dessous, plusieurs pièces de réception (dont un salon chauffé) de très bonne taille, laissant penser que le propriétaire devait recevoir une clientèle nombreuse. Ces pièces sont complétées par deux jardins, des thermes, et des espaces de circulation. La demeure possédait sans doute un étage pour les parties privées.
La "domus" fut réaménagée au IIème siècle, sans changer véritablement de plan. En revanche certains sols furent changés et ce serait à cette occasion là que la mosaïque du Dieu Océan aurait été installée dans la galerie ouest du jardin à péristyle (= colonnade). Les vestiges conservés (signalés en rouges ci-dessous) ne sont en fait que le panneau central d'une composition plus large, deux panneaux géométriques le complétant. Chacun de ces trois panneaux marquaient le seuil d'une pièce.
D'autres éléments de mosaïque appartenant à cette maison ont été découverts, et sont conservés/présentés dans les Musées de Vienne et Saint-Romain en Gal, témoignant de la richesse du propriétaire de cette villa.
Qui était Océan ?
Dans la mythologie grecque, Océan est l'ainé des Titans, qui sont eux-mêmes les enfants d'Ouranos, le dieu du Ciel, et de Gaïa, la terre. Parmi ces divinités originelles, Océan personnifie le fleuve qui cerne le monde connu, et c'est le père de toutes les eaux : mers, fleuves, rivières...
S'il est possible de le retrouver sur quelques pièces de monnaies, c'est surtout les mosaïstes qui vont en faire le sujet de leurs oeuvres, entre le IIe et le IVème siècle, notamment du côté de l'Afrique du Nord. On le retrouve également sur des pavements en Espagne, au Portugal, en Italie... et donc en France !
En général c'est plutôt sous la simple forme d'un masque isolé qu'il est représenté, avec un visage qui s'accompagne de cheveux hirsutes et d'une barbe abondante (les algues marines ?), des pinces et des antennes de crustacés... ce qu'on retrouve bien ici :
Mais ce qui fait la richesse de cette mosaïque viennoise, c'est qu'au delà de ce portrait, le Dieu Océan est accompagné d'une multitude de symboles et personnages évoquant le monde marin, dont voici quelques détails.
On commence par la partie gauche :
Et maintenant, la partie droite :
Et après l'exposition ?
Cette magnifique mosaïque est présentée depuis son rachat au Cloître Saint-André le Bas de Vienne, jusqu'au 17 Février 2019... et que deviendra-t-elle ensuite ?
Vous l'avez peut être remarqué sur quelques unes de mes photos, la mosaïque n'est pas uniforme... et pour cause ! Plusieurs restaurations sont venues "reconstituer" une partie du décor... eh oui, seule une partie du décor est véritablement "d'origine" ! Bon, une bonne partie tout de même !
Après l'exposition, la mosaïque va connaître une nouvelle restauration, rendue nécessaire par les restaurations précédentes, ayant fixé la mosaïque sur des supports différents, dont certains pas très adaptés ! Mais des questions se poseront, et notamment celle-ci : faudra-t-il conserver les "ajouts" des restaurations XIXème ? Réponse... dans plusieurs mois, ou plus probablement, dans plusieurs années !
D'ici là, il ne vous reste plus que quelques jours pour aller admirer la Mosaïque du Dieu Océan au Cloître Saint André le Bas, à Vienne, puisque l'exposition temporaire qui lui est dédiée ferme ses portes dimanche... faites vite ! ;-)
A bientôt pour d'autres découvertes !
Votre guide de poche, Steve.
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Exposition "Grenoble 1968. Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère", au Musée Dauphinois (GRENOBLE)
- Le 06/02/2019
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- Dans IDEES DE SORTIE - EXPOSITIONS TEMPORAIRES
Comme chaque mercredi, une nouvelle idée de sortie !
Cette semaine, je vous propose de (re)découvrir l'exposition "Grenoble 1968. Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère", présentée au Musée Dauphinois depuis Février 2018 dans le cadre des célébrations du cinquantenaire des JO, ET PROLONGEE JUSQU'EN OCTOBRE 2019 !
Après une courte introduction sur les origines des Jeux, l'exposition revient en détails sur l'événement : la candidature de Grenoble, son contexte et ses acteurs, les chantiers mis en oeuvre dans tout le département pour accueillir un tel événement international, le déroulé des épreuves, l'impact des jeux et ce qu'il en reste aujourd'hui dans le paysage isérois...
Mêlant cartes, maquettes, affiches et produits dérivés, ou encore objets ayant appartenus aux sportifs de ces jeux, l'exposition nous replonge au coeur de cet événement qui fit de Grenoble le centre du monde, du 6 au 18 février 1968 !
Plusieurs films ponctuent le parcours, certains d'époque, comme la montée des marches d'Alain Calmat pour aller enflammer la vasque olympique, ou ce reportage qui suit un chauffeur de taxi pour une visite du Grenoble en plein chantier en 1967 :
D'autres films sont plus récents, receuillant les témoignages des acteurs de ces JO, qu'il s'agisse de sportifs, de politiques... ou de spectateurs de l'époque !
Les enfants ne sont pas en reste, avec des quizz et surtout un simulateur de bobsleigh sur la piste de l'Alpe d'Huez qui devrait en amuser plus d'un !
Indéniablement, Grenoble ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu ces Jeux Olympiques de 1968, et l'Isère non plus. Ces JO qui ont tant apporté à notre région méritaient bien cette belle exposition rétrospective.
Etroitement liée à l'histoire de notre région, c'est tout naturellement que cette exposition intègre dès à présent mon offre de visites guidées pour les groupes au Musée Dauphinois, donc n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez un guide pour la (re)découvrir !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - Le Jardin botanique de Madère (PORTUGAL)
- Le 03/02/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
En ce 1er dimanche de février, gris et bien enneigé (en tout cas dans les terres froides du Nord-Isère !), votre guide de poche est plus que jamais en manque de soleil et de voyageS ! Alors faites vos valises, je vous embarque sur la chaude île de Madère, pour déambuler au fil des allées du jardin botanique installé sur les hauteurs de Funchal.
Situé entre 150 et 300 mètres d'altitude, avec vue sur la baie de Funchal, ce site créé en 1960 est grandiose pour qui aime les plantes et la nature : sur plus de 35 000m2 sont présentées plus de 2000 espèces de plantes exotiques, endémiques à Madère ou du reste du monde.
Je vous propose de me suivre au fil de ma déambulation dans ce jardin, en images au fil des photos que j'avais prises en 2015 lors de mon passage là-bas !
Le cheminement conduit également dans la serre où "naissent" et sont multipliées une partie des plantes qui garnissent ensuite le jardin :
Le jardin botanique possède une impressionnante collection de plantes grasses et de cactées qui semblent trouver ici des conditions idéales pour se développer :
Petit coup d'oeil à droite, la belle terrasse colorée que l'on voit dans toutes les brochures touristiques vendant Madère :
En contrebas, vue sur la ronde des cactées :
S'il y a beaucoup de "géants", les plus petites espèces ont aussi leur place :
Un peu plus loin, c'est l'art topiaire qui est à l'honneur !
Un peu plus loin encore... on retrouve le coin des palmiers, tous plus beaux les uns que les autres !
Outre ces nombreux arbres et plantes, le jardin botanique abrite aussi un petit coin réservé aux animaux... l'occasion d'admirer de près différentes espèces d'oiseaux exotiques :
Si c'est toujours plaisant de pouvoir admirer de si près ces animaux, petit point noir tout de même : déjà pas fan des animaux en captivité, j'étais assez perplexe de voir qu'aucune des cages abritant ces oiseaux ne disposaient de végétation...
... un comble, dans un jardin botanique ! J'espère que depuis leurs conditions se sont améliorées car ça laisse un petit goût amer en fin de visite...
Petite consolation, la surprise de croiser quelques tortues, aux conditions de vie un peu plus agréables :
Comptez environ 1h30 à 2h00 pour faire le tour de ce magnifique jardin botanique, un incontournable de la belle île de Madère, qui doit être cependant bien plus fleuris en été, qu'à la fin octobre, comme sur les photos... mais c'était déjà sublime, et j'avoue que j'y retournerai bien là ! Pas vous ? ^^
Et si vous voulez poursuivre la découverte de Madère, vous pouvez vous replonger dans deux autres billets publiés l'année dernière, le premier où je vous embarquais en randonnée pour découvrir la Pointe de Sao Lourenço à l'extrême Est de l'île, avec ses paysages rocheux magnifiques, mais aussi un second où l'on effectuait en un clic et sans effort, l'ascension du Pico Ruivo, le plus haut sommet de l'île !
En espérant que ces petites escapades virtuelles vous ont plu, je vous donne rendez-vous dimanche prochain pour un nouveau billet-découverte !
Votre guide de poche, Steve.
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