LE BLOG DECOUVERTES DE VOTRE GUIDE
1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE - Un nouveau logo pour la Maison d'Izieu (01)
- Le 16/02/2020
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
Partenaire de la Maison d'Izieu, dans l'Ain, depuis fin 2018, j'y suis régulièrement en visite, particulièrement ces dernières semaines pour y guider des classes de collégiens et lycéens venus découvrir le Mémorial. C'est donc l'occasion de dédier à ce lieu mon billet-découverte du jour, pour vous en dire un peu plus et vous donner envie, à votre tour, de (re)découvrir les lieux.
LA MAISON D'IZIEU, Colonie des enfants réfugiés de l'Hérault :
Ouverte par Sabine et Miron Zlatin, avec le soutien du sous-préfet Pierre Marcel Wiltzer, la Maison d'Izieu, dite alors "colonie des enfants réfugiés de l'Hérault", accueille de Mai 1943 à Avril 1944, plus d'une centaine d'enfants juifs pour les soustraires aux persécutions antisémites.
Mais au matin du 6 Avril 1944, les 44 enfants et 7 éducateurs qui s'y trouvent sont raflés et déportés sur ordre de Klaus Barbie, un responsable de la Gestapo à Lyon. Tous seront déportés à Auschwitz, à l'exception de deux adolescents et de Miron Zlatin, fusillés à Reval (aujourd'hui Tallin) en Estonie. Seule Léa Feldblum, une des éducatrices, survivra à Auschwitz, tous les autres étant gazés dès leur arrivée dans le camp polonais. Elle sera un témoin crucial lors du procès Barbie, puisque c'est la dernière à avoir vu les enfants.
LE PROCES BARBIE, un événement fondateur :
Il faudra plusieurs décennies pour attrapé le responsable de ce massacre. Traqué et ramené en France en 1983 par Beate et Serge Klarsfeld aidés de Fortunée Benguigui et Ita-Rosa Halaunbrenner, mères d’enfants raflés à Izieu, Klaus Barbie est enfin présenté devant la justice française. Avec la mobilisation de nombreux témoins, il est jugé et condamné à Lyon en 1987, pour Crime contre l’Humanité. Ce procès ancre définitivement la rafle d’Izieu dans le paysage mémoriel français.
LA MAISON D'IZIEU, mémorial des enfants juifs exterminés :
Au lendemain de ce procès, en mars 1988 se constitue autour de Sabine Zlatin l’association du « Musée-Mémorial des enfants d’Izieu ».
Depuis le décret du président de la République du 3 février 1993, la Maison d’Izieu est, avec l’ancien Vélodrome d’Hiver et l’ancien camp d’internement de Gurs, l’un des trois lieux de la mémoire nationale des victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l’humanité commis avec la complicité du gouvernement de Vichy dit «gouvernement de l’État français » (1940- 1944).
Le site est protégé et inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991 grâce à une souscription publique nationale. Inscrit au programme des Grand Travaux de la Présidence de la République, le mémorial de la Maison d’Izieu est inauguré le 24 avril 1994.
Après un agrandissement en 2015, le Mémorial offre un grand parcours permanent, scindé en trois espaces distincts présentant :
- l’aspect historique « Pourquoi des enfants juifs à Izieu ? », dans la plus grande salle, qui permet au visiteur de se replonger dans le contexte historique de la seconde guerre mondiale, et de comprendre le processus qui a abouti à la rafle d'Izieu
- l’aspect judiciaire « De Nuremberg à La Haye : juger les criminels », au rez-de-chaussée de la grange, qui revient sur les grands procès internationaux (Nuremberg...), mais aussi au très important "Procès Barbie".
- l’aspect mémoriel « La mémoire et sa construction », à l'étage de la grange, qui revient notamment sur la création du mémorial d'Izieu.
La Maison, quant à elle, reste entièrement dédiée au souvenir des enfants et leurs éducateurs.
Une première salle au RDV présente le couple fondateur de la colonie, Sabine et Miron Zlatin, ainsi que les adultes qui encadraient encore la colonie le jour de la rafle du 6 avril 1944, tandis que dans le réfectoire qui suit, une scénographie sobre laisse toute la place aux enfants, à travers la présentation de leurs lettres et dessins.
A l'étage ensuite, la salle de classe nous rappelle qu'à partir d'octobre 1943, les enfants auront leur propre "école" avec les cours dispensés par leur institutrice Gabrielle Perrier. Puis la visite se termine par les dortoirs, entièrement vides, qui permettent de "rencontrer" chacun des 44 enfants raflés, au fil de leurs portraits accrochés au mur.
UN NOUVEAU LOGO POUR LE MEMORIAL :
Depuis quelques semaines, la Maison d'Izieu arbore un nouveau logo, résolument moderne et... riche en symboles, pour qui sait décrypter ce "tangram" !
Tout d'abord, par sa forme générale, le logo rappelle à la fois la maison, où étaient logés les enfants, mais aussi une enveloppe, et par là même la correspondance des enfants, leurs lettres présentées au Mémorial.
Composé de 7 pièces, ce logo est un écho aux 7 éducateurs raflés le 6 Avril 1944.
Tandis que 44 pièces composent le nom, "Maison d'Izieu", en référence aux 44 enfants raflés.
LE TANGRAM RECOMPOSITION / RECONSTITUITION PUZZLE DE LA MÉMOIRE COMMENT RECONSTRUIRE AUTRE CHOSE AVEC LES ÉLÉMENTS BRISÉS DU PASSÉ ?
« La légende dit qu’un empereur chinois du XVIe siècle du nom de « Tan », fit tomber un carreau de faïence qui se brisa en 7 morceaux. Il n’arriva jamais à rassembler les morceaux pour reconstituer le carreau mais l’homme s’aperçut qu’avec les 7 pièces il était possible de créer de formes multiples, d’où l’origine du jeu de tangram.» Conception graphique : Jeanne Roualet
DES VISITES VISITES GUIDEES, DES ATELIERS-VISITES POUR ENFANTS... :
Si ce petit billet vous a donné envie de (re)découvrir le Mémorial, sachez que la Maison d'Izieu est ouverte du Lundi 17 au Vendredi 21 Février de 9h à 17h, en visite libre.
– VISITES ACCOMPAGNÉES du lundi 24 février au vendredi 8 mars à 15h30 (45min)
La Maison d’Izieu propose une visite de la maison accompagnée par un médiateur
pour découvrir le lieu de vie des enfants, leurs lettres, leurs portraits.
- Les week-ends à partir du 2 mars à 14h30 et 15h30 : La maison / 16h30 : « Justice et mémoire : le procès K. Barbie » (45min)
La Maison d’Izieu propose une visite de la maison accompagnée par un médiateur pour découvrir le lieu de vie des enfants, leurs lettres, leurs portraits et une visite accompagnée de l’exposition permanente sur la thématique « Justice et mémoire : le procès K. Barbie »
– Les 26 Février et 4 Mars 2020, à 14h30 : ATELIER-VISITE POUR LES ENFANTS DE 8 À 13 ANS
(sur inscription, assuré à partir de 3 enfants, 20 enfants max, durée 1h30)
Les mercredis durant les vacances scolaires de la zone A. Cet atelier-visite est dédié aux enfants de 8 à 13 ans. Il permet de découvrir le parcours des enfants juifs et de leur famille durant la Seconde Guerre mondiale. La première partie est consacrée à 45 minutes d’atelier, la seconde à la visite de la maison, lieu de mémoire où sont rassemblés les dessins et lettres des enfants.
Et si vous êtes intéressés pour une visite guidée avec l'un de vos groupes, n'hésitez pas à me contacter bien sûr !
Belle soirée et à bientôt !
Steve, votre guide de poche !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Les moutons de The Sheepest à Grenoble (et ailleurs...!)
- Le 09/02/2020
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Quiconque a visité Grenoble les a déjà croisé, seul, isolé sur un mur ou une cheminée, ou en troupeau sur une fenêtre aveugle... à Grenoble, mais aussi à Lyon, Paris, en fait ils sont partout ! Mais qui sont ces moutons qui envahissent la région et le monde depuis 2007 ?!
Ce sont les oeuvres d'un artiste isérois d'une trentaine d'années originaire d'Echirolles, qui se fait appeler The Sheepest.
LA DEMARCHE :
"The Sheepest, c'est le mouton dénonciateur, observateur, une affiche, un clin d'oeil... Levez les yeux, et suivez le! " nous dit l'artiste sur son site internet.
Tout est parti d'un jeu de mot avec "sheep = le mouton", et "cheap = pas cher".
Le mouton devient ainsi une espèce de représentation, une allégorie de la société de consommation dans laquelle nous vivons, et du comportement des individus qui la composent... nous ! (Vous savez, ces millions de personnes qui se jettent sur le dernier iPhone chaque année... juste pour faire comme tout le monde et "avoir le dernier iPhone", whouhou!)
On comprend ainsi le slogan de l'artiste : "Je suis CEUX que je suis".
Et quoi de mieux que le mouton, seul ou en troupeau, pour dénoncer ces attitudes ?
Ainsi l'artiste nous interpelle dans la rue (parfois, plus rarement, dans la campagne), en "collant" ses moutons un peu partout. Partout, mais pas n'importe où : l'emplacement n'est jamais choisi au hasard, l'animal est toujours en lien avec l'architecture sur laquelle il repose et dans laquelle il s'intègre, créant des clins d'oeil sympa et originaux qui "font lever la tête à ceux qui suivent les pas de la foule".
Mais ne souhaitant pas s'imposer au public, la majorité des créations de The Sheepest sont en papiers (sauf mon exemple ci-dessus évidemment!), de simples collages en papiers qui peuvent donc être supprimés par qui ne les aime pas... ou le temps fera sinon son oeuvre, tout simplement.
LE SAVIEZ VOUS ?
Pour ses moutons, The Sheepest s'est inspiré des moutons d'une vieille publicité pour une marque de chaussures/skates, Sheep Shoes, qui arboraient dans les magazines en 1996... des moutons !
Si vous connaissez sans doute quelques uns des moutons de The Sheepest, sachez néanmoins qu'il y en a à ce jour plus d'une centaine qui habitent les rues, les murs et les toits de Grenoble, et plusieurs centaines d'autres sont partis à la conquête du globe... alors si comme des milliers de "fans" vous souhaitez tous les capturer, rendez vous sur instagram sous les hashtags #thesheepest ou #jesuisceuxquejesuis pour partager vos découvertes et dénicher ceux qui vous manquent...moi j'ai commencé ma collection !
PETIT CADEAU BONUS :
The Sheepest en pleine action avec l'installation d'un mouton... sur une cheminée ! Attention au vertige !
Pour en savoir plus à son sujet, 2 rares interviews qu'il a pu accorder il y a quelques temps déjà : pour les étudiants sciences po de Grenoble en 2014, et pour le Glazed Magazine en 2011.
Ainsi qu'une autre ici :
Voilà, désormais vous savez tout sur ce petit mouton croisé ici et là dans les rues grenobloises... à vous de jouer pour le retrouver, à Grenoble et ailleurs ! ;-)
Et si le sujet vous intéresse, vous pouvez aussi me suivre lors de mes visites guidées pour découvrir toute la richesse du street-art grenoblois... et bientôt voironnais ! Un peu de patience avant le dévoilement de ma programmation 2020 ! ;-)
Votre guide de poche, Steve.
PS : D'autres animaux peuplent les rues de Grenoble, sans qu'on y prête attention et pourtant ils sont bien là, partout autour de nous... venez les découvrir avec moi lors d'un Safari original à travers la capitale des Alpes !
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Chott el Gharsa, le village en carton-pâte de Mos Espa dans Star Wars ! (TUNISIE)
- Le 02/02/2020
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En ce Dimanche 2 Février, c'est reparti pour une année de billets-découverte dominicaux !
Et chaque 1er dimanche du mois, toujours, un billet pour vous emmener... dans une contrée étrangère ! :)
Ce soir, un billet-découverte original, inspiré de ma sortie ciné d'hier soir, Star Wars...
Direction le continent africain, pour nous replonger dans cette grande saga, dont les décors sont devenus un site touristique au coeur du désert tunisien... et une sorte de "patrimoine cinématographique" !
Star Wars, inutile que je développe, tout le monde connait !
La saga créée par Georges Lucas à la fin des années 1970's, puis la Prélogie réalisée entre 1999 et 2005, sont un des plus grands succès cinématographiques au monde, à tel point que les studios holywoodiens, en panne d'inspiration ces dernières années, ont sorti R2D2 de sa retraite pour une nouvelle trilogie de films, sans compter les spin-offs... mais ce n'est pas le sujet de ce billet !
Ce qui nous intéresse, ce sont les films originaux... et leurs lieux de tournage !
Dark Wador est le grand méchant de l'histoire dans les premiers épisodes (IV, V, et VI). La Prélogie (épisodes I, II, et III) revient elle sur les origines de ce Dark Wador, où comment le jeune Anakin Skywalker est passé du côté obscur de la Force (oups, désolé pour le spoiler !).
C'est notamment dans l'épisode I (La menace fantôme) que l'on découvre le jeune Anakin, sur la planète Tatouine (ou Tatooïne) : le nom de celle-ci est inspiré de la véritable ville de Tataouine, en Tunisie, pays où Georges Lucas trouva plusieurs lieux de tournage pour sa saga. Il faut dire que le désert tunisien était un décor naturel parfait pour représenter la désertique Tatooïne... le rocher du chameau (Ong Jamal) fut notamment le théâtre de la course de modules !
Mais Georges Lucas dût également parfois construire de toutes pièces certains décors, ainsi le village de Mos Espa, sur TatooÏne, où vit le jeune Anakin, fut bâti en carton-pâte au coeur du désert de Chott el Gharsa, près de Tozeur.
Après la fin des tournages, les autorités tunisiennes auraient demandé à ce que les décors restent en place, permettant ainsi le développement d'une destination touristique quelque peu insolite.
Ainsi dans la plupart des circuits permettant de découvrir le sud de la Tunisie, une excursion en 4x4 est proposée pour aller découvrir ce site au coeur du désert.
On se sent tout de suite plongé dans l'ambiance du film, comment oublier Jar Jar Binks laissant trainer sa longue langue sur les étals du marché... c'est ici que ça se tournait ! C'est très intéressant de voir l'envers du décor en entrant dans ces "fausses" maisons :
En prenant un peu de hauteur, on se rend vite compte que la plupart des maisons n'ont jamais eu de toit, ce qu'on ne devine évidemment pas dans le film :
La détérioration des décors, depuis la fin des tournages, laisse apparaitre structure et matériaux :
Il faut dire que la situation géographique du site le menace, puisque comme on peut le voir sur certaines de mes photos (datant du 29 octobre 2013), une dune de sable grignote peu à peu le village, certaines maisons étant même déjà englouties par la dune :
Quelques temps après mon retour en France, j'avais été ravi d'apprendre qu'un appel au don avait été lancé pour sauver le site, en déplacant la dune et en lançant des restaurations. Malheureusement, d'après les commentaires trouvés sur le net depuis, si la dune aurait bien été repoussée, la restauration des décors elle, ne semble pas avoir été réalisée. Ce "patrimoine cinématographique" continue donc de se dégrader lentement...
Et pour cause, le site serait de moins en moins fréquenté par les touristes, comme l'ensemble du sud de la Tunisie et plus généralement l'ensemble du pays, qu'ils boudent depuis les premiers attentats déjoués du 30 octobre 2013 (quand nous y étions), et surtout ceux qui suivirent, meurtriers, en 2015.
Et c'est bien dommage !
Car malgré cette situation "instable" au moment de notre séjour, et même si l'on dût passer quelques check-points bien gardés à l'approche de la frontière algérienne notamment, à aucun moment on ne s'est senti en danger, devant l'accueil chaleureux des Tunisiens, qui étaient tout aussi désemparés devant ces actes de barbarie que nous pouvons l'être lorsque cela se déroule chez nous !
Il serait donc bien dommage de s'en tenir à la triste image souvent relayée par les médias, et de passer à côté des richesses patrimoniales et paysagères de ce pays. Si le site de Mos Espa que je viens de vous présenter ravira surtout les fans de Star Wars, bien d'autres sites, qu'ils soient naturels ou historiques, vous émerveilleront si vous donnez sa chance à ce pays qui n'attend qu'une chose : que les touristes reviennent nombreux profiter de ses charmes, faire tourner son économie... et donc, lui permettre d'entretenir et restaurer son patrimoine !
J'aurai l'occasion de vous présenter d'autres sites tunisiens (plus "authentiques") dans de prochains billets, d'ici là, n'abusez pas trop des crêpes de la Chandeleur ! ;-)
Steve, votre guide de poche !
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JEU-CONCOURS FACEBOOK : Une journée à Lyon ou une demi journée à Grenoble avec un guide privé à gagner !
- Le 01/01/2020
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Nous y voilà : 2020 !
Je ne vais pas être très original... mais je vous souhaite une très belle année 2020, riche en voyages et découvertes !
Pour GIN'Steve, votre guide de poche, depuis 2012, chaque 1er janvier est l'occasion de souffler une nouvelle bougie... cette année c'est donc la 8e, déjà !
Pour fêter ces 8 années de visites guidées indépendantes mais aussi pour démarrer 2020 comme il se doit, je vous propose un petit jeu concours sur ma page Facebook :
Comme vous pouvez le voir, il y a plusieurs lots à gagner !
=> Une journée complète de visites à Lyon, en compagnie d'un guide privé trop sympa (en l'occurrence moi-même ) !
=> Une demi-journée de découverte à Grenoble, en compagnie d'un guide privé trop cool (là aussi c'est moi !)
=> Un petit calendrier de consolation, illustré des photos des plus belles destinations proposées parmi mes visites guidées !
Pas de groupe, seulement vous et votre famille/vos amis/votre chéri(e), pour découvrir en toute tranquillité les incontournables de l'ancienne capitale des Gaules, ou ceux de la capitale des Alpes, de quoi faire bien connaissance avec Lyon ou Grenoble, et vous donner envie, peut être, de suivre d'autres visites privées... !
Pour jouer c'est très simple :
- AIMEZ cette page GIN'Steve, votre guide de poche
- COMMENTEZ ce post, avec votre nom en me disant avec qui vous aimeriez passer cette journée de découvertes VIP
- PARTAGEZ ce post (en PUBLIC, pour que je puisse le voir et valider votre participation).
- PATIENTEZ jusqu'au tirage au sort le 31 JANVIER 2020 !!!
A VOUS DE JOUER !
(Et encore tous mes voeux pour 2020 ! )
Votre guide de poche, Steve
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1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Le Grand Canal de Venise (ITALIE)
- Le 17/11/2019
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- Dans UN DIMANCHE = UNE DECOUVERTE
C'est dans l'actualité que j'ai trouvé l'inspiration pour le billet-découverte de ce soir !
En effet, si vous n'avez pas été coupé du monde ces derniers jours à cause de la neige, vous avez pu voir dans les journaux télévisés quelques images de Venise submergée par une montée des eaux exceptionnelles...
Cela m'a replongé dans quelques souvenirs, et du coup quelques photos, de l'un de mes tout premiers accompagnements à l'étranger (car oui, GIN'Steve ce sont aussi des accompagnements de voyages !) : un court séjour à Venise pour la Saint Sylvestre et le Jour de l'an 2011/2012 !
Et du coup j'ai eu envie de vous faire vivre une petite "croisière" virtuelle sur le célèbre "Grand Canal" qui traverse la ville en serpentant sur près de 4 kms, bordés d'une centaines de "palais" tous plus beaux les uns que les autres !
Suivez moi à bord d'un vaporetto au départ de la Piazza San Marco.
L'un des premiers monuments que l'on voit, en face de la Piazza San Marco, sur la rive gauche, à côté de la Punta della Dogana, c'est l'Eglise Santa Maria della Salute, difficile à prendre en photo à contre-jour à ce moment-là, mais comme il y a une petite gondole je vous la poste quand même :
Ensuite, sur les deux rives, les palais sont nombreux (une centaine au moins !) et, comme ça fait déjà plus de 8 ans, je n'ai plus en mémoire leurs noms, et malheureusement pas le temps en ce moment de tous les rechercher ! Je vous glisse donc pour l'instant juste quelques photos pour vous évader, et reviendrai enrichir ce billet de quelques informations historiques supplémentaires une prochaine fois, à l'occasion d'un prochain voyage, qui sait !?
Sur la rive droite, c'est le quartier San Marco qui défile...
Sur la rive gauche, c'est le quartier Dorsoduro. Peu importe la rive, de grands palais prestigieux côtoient de plus modestes demeures, toujours richement décorées néanmoins.
Nous arrivons à présent sous le Ponte dell'Accademia, un des quatre ponts qui permettent de traverser le Grand Canal à pied et relient les différents quartiers de Venise :
Un peu plus loin, deux grands palais se font face : en rive gauche, le Ca'Rezzonico, palais du XVIIème abritant les collections d'art vénitien du XVIIIème siècle. En rive droite, le Palazzo Grassi, palais du XVIIIème acquis par le milliardaire François Pinault pour y présenter sa collection d'art contemporain et moderne sur plus de 5000m2 d'espace d'exposition. Deux hauts lieux culturels, en somme !
La balade se poursuit le long du canal... si à droite nous longeons toujours les palais du quartier San Marco...
...Rive gauche c'est désormais le quartier San Polo que nous découvrons, et pour les relier tous les deux : le fameux Ponte di Rialto !
C'est sans doute l'un des lieux incontournables de la ville, puisque pendant longtemps ce fut le seul pont existant pour traverser à pied le Grand Canal. Les touristes s'y massent en gondoles en contrebas pour le photographier... et dessus, pour photographier les gondoles !
Un petit coucou à ces "touristes" et nous poursuivons notre petite croisière, car le Ponte di Rialto n'est situé qu'à la moitié du Grand Canal, à peine ! Et les palais continuent de défiler... sur la droite, c'est désormais le quartier de Cannaregio que nous découvrons, aussi beau que les précédents :
Je ne vous montre pas tous les palais dans le détail car il y en a trop, mais voici le Ca' d'Oro, avec sa magnifique façade. Un peu plus loin rive gauche, le Ca' Pesaro qui marque le début du quartier Santa Croce, et abrite le Musée d'Art moderne de la ville :
Le casino de Venise, ainsi que son Musée d'Histoire Naturelle, sont installés eux aussi dans d'anciens prestigieux palais, témoins de la richesse et de la puissance passées de Venise, lorsque celle-ci était au coeur des échanges commerciaux mondiaux :
Mais outre ces palais qui défilent par dizaine le long du Grand Canal, il est également possible d'apercevoir quelques unes des nombreuses églises qui parsèment la ville, comme San Marcuola et San Geremia construites au bord du canal :
La balade est sur le point de se terminer, il est temps, le soleil se couche... !
Juste après le pont et l'église, vous apercevez la Gare Santa Lucia... c'est de là que repartent les "vaporetti" ! C'est donc ici que s'arrête notre petite croisière sur le Grand Canal de Venise, même si, pour ma part, quand j'y étais, nous avions continué (peut être avec un autre bâteau, mes souvenirs sont flous), pour rejoindre l'île de Murano... mais ce sera pour un prochain billet découverte !
J'espère que cette traversée virtuelle de Venise vous aura plu, et je vous dis à très vite en visite, ou ici pour d'autres lectures... ! ;-)
Steve, votre guide de poche !
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